après avoir fêté ses quarante ans l’année dernière, cet inimitable canot orange reste une référence, pour
ne pas dire la référence, dans le domaine de l’annexe rigide. et ce n’est pas pour rien. car s’il manque un peu
de stabilité (par rapport à son concurrent le plus direct qui est le neptea 200), le bic 213 – aussi connu sous
son appellation traditionnelle de « Sportyak » – reste le modèle le plus léger, et d’assez loin. Pas de roulettes
en standard ni en option, mais avec ses 19 kg (poids vérifié), cette annexe peut assez facilement se porter
sur le dos. a signaler que si la malheureuse caurie n’a pas tellement brillé lors de nos essais, le Sportyak a
chez FunYak un autre concurrent, a priori plus redoutable : la Palourde, qui est à double fond comme la célèbre
annexe de bic, mais aussi dotée, contrairement à cette dernière, d’un utile bouchon de nable. nos tests avec
le bic 213 ont quand même permis de vérifier qu’il était possible de se hisser sur l’annexe, retournée ou non,
alors qu’on se trouve dans l’eau, et que la petite taille et le poids plume de ce canot permettaient même
de le « ressaler » sans utiliser de bout. il faut enfin noter que contrairement à ses concurrents qui mettent
en oeuvre le polyéthylène selon un procédé classique de rotomoulage, bic Sport fait du thermoformage ; ce qui
permet, d’après le fabricant, de mieux contrôler les quantités de matière et donc de mieux optimiser le poids.